Sur les traces du cuivre-64 d’Arronax : épisode 4
Une à deux fois par mois, les équipes du GIP ARRONAX produisent du cuivre-64 à des fins de recherche médicale. Comment? Pour qui? Pour quoi?
Vous le saurez en suivant notre mini-série web « Sur les traces du cuivre-64 d’Arronax »…
Episode 4 : Destination Lille
Pour visualiser et suivre l’action thérapeutique de nouvelles molécules potentiellement neuroprotectrices contre la maladie de Parkinson, le plateau d’imagerie pré-clinique (Liife) (Lille Invivo Imaging and Functional Explorations) de l’UMS 2014 – US 41 située à Lille a besoin de cuivre 64. Arronax le lui fournit.
Depuis fin 2020, une collaboration s’est établie entre Arronax, le plateau d’imagerie LIIFE et l’équipe DVDC du Pr Devos (UMR-S1172/CHU Lille/ULille)/Lil’N’Cog) afin de développer un biomarqueur théranostique d’imagerie utilisant le cuivre-64. Lorsque ces derniers en font la demande, Arronax expédie le mardi soir vers Lille un lot de cuivre-64 réceptionné le lendemain matin par le Dr Florent Auger, responsable technique du plateau d’imagerie. « Afin de reproduire à l’identique nos expérimentations en imagerie sur six animaux préalablement rendus parkinsoniens, chaque lot de cuivre-64 doit avoir la même activité », indique-t-il. Pour le Pr David Devos et son équipe* qui mènent des recherches visant à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques neuroprotectrices contre la maladie de Parkinson, il s’agit de visualiser et de mesurer avec la TEP [64Cu] ATSM les effets de nouvelles molécules médicaments sur le niveau de stress oxydant dans le cerveau des animaux, phénomène physiopathologique délétère dans la maladie de Parkinson.
Le partenariat avec Arronax ne se limite pas à la fourniture de cuivre-64. « Lorsque nous avons démarré ce projet pré-clinique, peu de littérature existait sur l’utilisation du cuivre-64 en neurologie et nos connaissances étaient minimales. Faisant face à des difficultés techniques, l’équipe de production du cuivre-64 d’Arronax nous a permis d’améliorer notre protocole et nous a aidé à définir les doses d’utilisation du radioisotope ainsi que sa cinétique au cours du temps ». Les premiers résultats obtenus en imagerie sont encourageants. Pour sûr, la collaboration d’Arronax avec les équipes lilloises n’en est qu’à ses débuts.
Contact : Florent Auger
* Dr Anne-Sophie Rolland : project manager ; Dr Maud Pétrault : ingénieure d’études ; Cédrick Lachaud : ingénieur d’études ; Kelly Timmerman : assistant-ingénieure
Prochain épisode : Et si on produisait du cuivre-64 pour la recherche médicale ?
Relire l’épisode 1 : Destination Clermont-Ferrand
Relire l’épisode 2 : Destination Lausanne
Relire l’épisode 3 : Production en cours